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Je suis venu, calme orphelin
Je suis venu, calme orphelin
Gaspard Hauser chante: Je suis venu, calme orphelin, Riche de mes seuls yeux tranquilles, Vers les hommes des grandes villes : Ils ne m'ont pas trouvé malin. A vingt ans un trouble nouveau Sous le nom d'amoureuses flammes M'a fait trouver belles les femmes : Elles ne m'ont pas trouvé beau. Bien que sans patrie et sans roi Et très brave ne l'étant guère, J'ai voulu mourir à la guerre : La mort n'a pas voulu de moi. Suis-je né trop tôt ou trop tard ? Qu'est-ce que je fais en ce monde ? O vous tous, ma peine est profonde : Priez pour le pauvre Gaspard ! Paul VERLAINE (1844-1896) http://poesie.webnet.fr/images/vide.gif |
ÑÏ: Je suis venu, calme orphelin
Oui .. Gaspard , je me souviens encore du jour où j'ai présenteé ce poème à mes élèves il ya maintenant une vingtaine d'années .. Ils en étaient fascinés et l'on a passé de bons moments à le lire
Merci infiniment Nassira , on t'attend toujours avec tes choix merveilleux |
ÑÏ: Je suis venu, calme orphelin
j' ajoute ce passage pour les lecteurs:
Kaspar Hauser apparaît le 26 mai1828 dans une rue de Nuremberg, épuisé, titubant, gesticulant et grognant de façon incompréhensible. Il tient à la main une lettre adressée au « Commandant en chef du 4e escadron du 6e régiment de chevaux-légers », le capitaine Wessnich ; la lettre précisait que le père de Kaspar aurait appartenu à ce régiment et un autre billet, joint à la lettre, le déclarait né le 30 avril 1812. Le premier des deux messages aurait soi-disant été écrit par l'homme qui a élevé Kaspar Hauser :« Ce garçon m'a été confié en 1812, le 7 octobre, et je suis moi même un pauvre journalier, j'ai moi-même dix-enfants, j'ai moi-même assez de peine à me tirer d'affaire, et sa mère m'a confié l'enfant pour son éducation ». Quant au second billet, il serait de la mère de Kaspar Hauser. C'est ce second billet qui fournit la date de naissance du jeune homme et contient une requête :« Si vous l'élevez, son père a été un chevau-léger. Quand il aura 17 ans, envoyez-le à Nuremberg au 6e régiment de Schowilsche. Là aussi son père a été. » Cependant le capitaine Wessnich remarque que les deux billets sont écrits de la même main et suspectant un coup monté, place l'adolescent en détention.[1] Les seuls mots qu'est capable de prononcer le jeune homme sont : « cavalier veux comme père été ». Il sait aussi écrire son nom. Le maire finit par le prendre sous son aile, et le faire parler. Il aurait vécu dans un réduit sombre, dormi sur la terre battue ou la paille sans jamais voir personne ; il avait reçu la visite d'un homme vêtu de noir qui lui avait appris à marcher et à écrire son nom. Plus tard, cet homme l'aurait conduit en vue de Nuremberg et l'y aurait abandonné, avec cette enveloppe contenant les deux billets. L'histoire fait dès lors le tour des journaux qui surnomment Kaspar « l'orphelin de l'Europe ». Des rumeurs commencent à circuler sur son allure noble et les traits de son visage. Hébergé chez un professeur qui lui apprend à lire et à écrire, il est victime d'un attentat en 1828, qui relance les rumeurs: le mythe de la naissance noble de l'adolescent se forge peu à peu. Cette famille aurait tenté de s'en débarrasser pour hériter du duché de Bade. Hébergé cette fois chez un conseiller municipal, Kaspar est victime d'un autre attentat, en 1830, mais les policiers mettent celui-ci en doute et soupçonnent une mise en scène. Le comte de Stanhorpe, qui devient son troisième hôte, l'interroge et en vient à croire qu'il est d'origine hongroise, plutôt qu'allemande. En décembre 1833, Kaspar est attiré, la nuit, dans un parc d'Ansbach, en Franconie, par un mystérieux individu qui le poignarde. Il meurt quelques heures plus tard ; à l'emplacement de l'attentat, une inscription indique aujourd'hui encore « hic occultus occulto occisus est » (ici, un inconnu fut assassiné par un inconnu en Neerlandais il y a un film qui raconte une histoire d un garcon qui ressemble a Kaspar ,et qui s' appelle Kruimeltje le film Neerlandais se termine heureusement bien:le garcon qui a longtemps trainer dans la rue, retrouve sa mere pianiste et son pere qui etait un marin aux etas unis....... |
ÑÏ: Je suis venu, calme orphelin
Pauvre Kaspar Sa vie était pénible Merci Nassira pour le bon choix ainsi que pour le passage ajouté avec mes salutations distingués |
ÇáÓÇÚÉ ÇáÂä 46 : 05 PM |
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