|  12 / 09 / 2008, 35 : 12 AM | رقم المشاركة : [1] | 
	| أديبة ومترجمة / مدرسة رياضيات 
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				Sous les arbres.victor Hugo
			 
 [frame="1 98"]Ils marchaient à côté l'un de l'autre ; des danses Troublaient le bois joyeux ; ils marchaient, s'arrêtaient,
 Parlaient, s'interrompaient, et, pendant les silences,
 Leurs bouches se taisant, leurs âmes chuchotaient.
 
 Ils songeaient ; ces deux coeurs, que le mystère écoute,
 Sur la création au sourire innocent
 Penchés, et s'y versant dans l'ombre goutte à goutte,
 Disaient à chaque fleur quelque chose en passant.
 
 Elle sait tous les noms des fleurs qu'en sa corbeille
 Mai nous rapporte avec la joie et les beaux jours ;
 Elle les lui nommait comme eût fait une abeille,
 Puis elle reprenait : "Parlons de nos amours.
 
 "Je suis en haut, je suis en bas", lui disait-elle,
 "Et je veille sur vous, d'en bas comme d'en haut."
 Il demandait comment chaque plante s'appelle,
 Se faisant expliquer le printemps mot à mot.
 
 O champs ! il savourait ces fleurs et cette femme.
 O bois ! ô prés ! nature où tout s'absorbe en un,
 Le parfum de la fleur est votre petite âme,
 Et l'âme de la femme est votre grand parfum !
 
 La nuit tombait ; au tronc d'un chêne, noir pilastre,
 Il s'adossait pensif ; elle disait : "Voyez
 "Ma prière toujours dans vos cieux comme un astre,
 "Et mon amour toujours comme un chien à tes pieds."
 
  
 [/frame]نور الأدب (تعليقات الفيسبوك)
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