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				Brûler .. en saignant
			 
 Brûler .. en saignant
 
 
 Il était une fois , une jeune chandelle
 Qui avait tant de rêves et vivait sans soucis
 Jusqu’au jour ou le feu couronna sa ficelle
 Néanmoins , on sentit que son âme adoucit
 
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 Depuis lors , nul ne sait plus avec quel entrain
 Elle s’élance au néant et se rend à l’abîme .
 En brûlant , en pleurant , sans songer à la fin
 Seule , avec ses vers , avec ses strophes et ses rimes
 
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 Méprisée , convoitée , admirée voire aimée
 Les salauds , les bâtards , ainsi que tous les lâches
 La draguaient , l’assiégeaient , l’effrayaient ou l’aimaient
 Et la pauvre , tolérait sans qu’elle se fâche
 
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 Toute fière fût-elle , en chassant la pénombre
 En escortant les jeunes qui fêtaient leurs noces
 En veillant toute la nuit dans les salles sombres
 Des chapelles , sa souffrance fut atroce
 
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 Béni soit celui qui m’a traitée de sage
 Et qui m’a comparée , est-ce vrai ?- au prophètes
 Hélas ! Il est des âmes mijotant de rage
 Et à voir ma détresse , elles sont satisfaites
 
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 Savez-vous ce qui m’arriva , une veillée
 Par pitié , je pleurais en entendant gémir
 Une amante , au cœur gros , qui , émue, surveillait
 L’agonie de mon âme et poussa un soupir
 
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 Son espoir , ses souhaits , ses rêves paraît-il
 Ont cessé d’exister car l’amour a péri
 Et la tour s’écroula quand l’amant fut puéril
 Ne sachant aimer sur le chemin de la vie
 
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 C’était ma dernière belle nuit d’existence
 En dépit du chagrin qui régnait tout autour
 Mes larmes ont rougi , eh oui , ce fut la sentence
 Or mon âme réjouit d’un éternel amour
 
 
 نور الأدب (تعليقات الفيسبوك)
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