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Le Sort
[align=center]Le sort[/align]
Je ne suis ni poète ni écrivain, mais simplement, un pauvre gars cristallin, qui, malgré lui, nage contre le courant, à l’aide de son stylo, s’efforce en vain, de se frayer un petit chemin, pour s’enfuir le plus lointain, pour s’échapper à son destin, de sortir de l’impasse, du contre temps, de l’injustice et de l’angoisse; fuir, fuir le plus loin possible, de la mêlée, de l'atmosphère suffocante, qui règne sur son métier, qu’il aime avec ferveur, avec tendresse, avec amour et dignité, avec tout le bien qui le hante, pour lui le travail est tout qui compte. Il est pour lui plus que n’importe quoi au monde, mais comme dans chaque métier il y a les bons et ceux aux intentions immondes, qui ne se lassent jamais, de mettre les bâtons dans les roues de tout le monde, surtout contre ceux qui ne se laissent pas mener, ni par une laisse au cou ni par le bout de nez. Il m’ont traité de fou, parce que j’ai osé dire non, à l’exécution des ordres extravagants qui les hantaient, et que je ne suis pas une marionnette à manipuler quand bon leur chantait. Bel et bien qu’ils fassent l’autruche, ou essayer de cacher le soleil par le tamis. Sottise, ça ne durera pas longtemps, ce n’est que partie remise. ils ont porté atteinte à tout ce qui est crédible: honnêteté, droiture, bonté, pour les uns ce sont des devises, pour eux c’est synonyme de faiblesse, de maladie et de malaise. Par Dieu! Je me demande chaque fois que je pense, pourquoi doit-on cacher la barbe lorsqu’on danse?? Pourquoi ils se sont arrêtés alors qu’il leur est possible de continuer, sachant que s’arrêter veut dire: recule non pas pour prendre son élan comme les oiseaux avant le vol. Comme des mauvaises herbes, ils ont envahi la terre, s’il y a justice, il faut les extirper, comme s’ils n’ont existé guère. Ils sont comme une terre aride et inculte où rien n’y pousse, ni roses, ni fleurs, ni pâturages ni brousses. Ils sont les derniers venus et ils ont accaparé les lieux, il ne leur reste plus que de se croire Dieu. Ils croient tenir dans le creux de leurs mains les pauvres gens et leurs modestes sorts, ah! s’ils savent combien ils ont tort!! Le sort de chacun de nous est entre les mains du Bon Dieu, le seul clément et miséricordieux. Ils s’attaquent aux pauvres gens, sans abri et sans défense, qui n’ont de rêve que de vivre en paix et en décence, le peu de temps qui leur restait, prenant leurs travaux comme un plaisir, même si celui-ci les fait souffrir. Nous sommes à la hauteur, pour eux c’est un sentiment amer, leur cœur envahi par la haine les fait oublier que nous étions considérés comme des jokers. Ce qui m’afflige le plus, c’est de penser aux années lointaines, où notre renommée s’étendait sur les montagnes et les plaines. A maintes reprises ils ont étouffé l’affaire, et j’ai juré de les démasquer, tant que j’ai un souffle de vie sur terre. Ils oublient que nous voguons la même galère, et sans l’union de nos efforts, nous ne parviendronts pas sain et sauf à la ferme terre. Pour le moment, ceux qui se croient forts et invincibles, et qui croient faire la pluie et le beau-temps, leurs moments de gloire ne durera pas assez longtemps, ils vont finir, par trébucher et s’effondre comme leurs précédents, démunis de leurs pouvoirs au moindre faute ou incident; le moment viendra où ils sombreront, dans les ténèbres de l’oubli, vous allez voir, que le jour viendra où ils vont payer cher leurs abus de pouvoir, tôt ou tard, ils vont payer cher leurs abus de pouvoir, si vous croyez que je ne suis qu’un piètre bavard, vous allez voir, que personne ne pleurera leur départ!! soyez en certain, personne ne pleurera leur départ!! [align=center]Mohammed Mahboubi Casablanca Date: 10.04.200 [/align]4 |
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