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Moliere le patron de la comedie francaise
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Le fils du tapissier s'appelle Jean-Baptiste et il a décidé de devenir artiste Au lieu d'être patron de quelques apprentis il sera simplement valet de comédie Avec quelques copains commence l'aventure et tant pis si les planches les tréteaux sont durs On a le ventre vide et on a le cœur plein c'est toujours comme ça qu'on devient comédien Il a choisi son nom de guerre Molière Mais ça peut coûter cher de faire des pirouettes ça mène quelques fois à la prison pour dettes Il en sort il s'enfuit direction le midi c'est la vie de tourner tragédies comédies Un jour entre deux scènes il se met à écrire et voilà qu'on le joue ils se mettent à rire Quand le rideau se lève un soir sur l'étourdi le public est heureux le public applaudi Et ils le saluent jusqu'à terre Molière C'est alors que monsieur frère du roi s'en mêle et revoilà Paris comme la vie est belle Alceste et Harpagon Scapin et ses amis ont la faveur des grands et l'amour des petits Si du côté jardin on respire la gloire on a du côté cour les peines et les déboires Car il y a Tartuffe Armande est trop jolie cette mauvaise toux qui réveille la nuit Et ce malade imaginaire Molière Un soir de février on a mis en cachette en terre non bénie la pauvre marionnette Mais Alceste est monté vers les cintres étoilés?? où d'être comédien on est la liberté Ce fauteuil d'immortel que notre Académie lui avait refusé pour cause de génie Cela fait trois cents ans qu'au théâtre français on le garde pourtant mais depuis lors jamais Personne ne posa son derrière Molière Sur ton fauteuil tricentenaire Molière [/frame] Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, baptisé le 15 janvier 1622 et mort le 17 février 1673, est un dramaturge et acteur de théâtre français. Considéré comme le « patron » de la Comédie-Française, il en est toujours l'auteur le plus joué. Impitoyable pour le pédantisme des faux savants, le mensonge des médecins ignorants, la prétention des bourgeois enrichis, Molière aime la jeunesse qu'il veut libérer des contraintes absurdes. Très loin des rigueurs de la dévotion ou de l'ascétisme, son rôle de moraliste s'arrête là où il l'a défini : « Je ne sais s'il n'est pas mieux de travailler à rectifier et à adoucir les passions des hommes que de vouloir les retrancher entièrement » et son but a d'abord été de « faire rire les honnêtes gens »Il fait donc sienne cette devise qui apparaît sur les tréteaux italiens dès les années 1620 en France, au sujet de la comédie : Castigat ridendo mores – En riant, elle châtie les moeurs. [frame="7 98"] :Citation de Moliere L'amour ne sait-il pas l'art d'aiguiser les esprits?* Il est bon de pacifier et d'adoucirtoujours les choses* Consulte ta raison ; prends sa clarté pour guide* Les commencements ont des charmes inexprimables* *L'hypocrisie est un vice à la mode et tous les vices à la modepassent pour vertus Et c'est une folie à nul autre seconde* De vouloir se mêler de corriger le monde Mon Dieu ! Le plus souvent l'apparencedéçoit* Il ne faut pas toujoursjuger sur ce qu'on voit. [/frame] |
ÑÏ: Moliere le patron de la comedie francaise
Nassira ; tu es toujours à la recherche de tout ce qui est beau , noble et merveilleux .. tu me fais savourer les merveilles del'art de toutes sortes et je t'en suis reconnaissant .. Accepte mon humble amitié .. l'amitié d'un passionné de tout ce qui touche à la beauté
Merci Nassira encore une fois |
ÑÏ: Moliere le patron de la comedie francaise
Les oeuvres mémorables et cosmopolites de Molière retracent les principales prérogatives d'une France encore sous la botte monarque, effectivement, il nous parle avec minutie et focalisation plébéienne de l'environnement royal raffiné que les femmes séduisantes et les valeurs éthiques théoriques et fugaces régissent considérablement
Les prolétaires français de l'époque médiévale s'acharnent contre la créativité littéraire sanctifiante à l'égard du Roi et ses valets, en réalité, ils parlaient inlassablement de traitrise déguisée en un accoutrement spirituel infranchissable Excellente soirée Nassira |
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L'École des femmes(Moliere)
ARNOLPHE, autrement M. DE LA SOUCHE. AGNÈS, jeune fille innocente, élevée par Arnolphe. .
ARNOLPHE, AGNÈS. ARNOLPHE, assis.: Agnès, pour m'écouter, laissez là votre ouvrage. Levez un peu la tête, et tournez le visage. Là, regardez-moi là, durant cet entretien: Et jusqu'au moindre mot imprimez-le-vous bien. Je vous épouse, Agnès, et cent fois la journée680 Vous devez bénir l'heur de votre destinée: Contempler la bassesse où vous avez été, Et dans le même temps admirer ma bonté, Qui de ce vil état de pauvre villageoise, Vous fait monter au rang d'honorable bourgeoise: Et jouir de la couche et des embrassements, D'un homme qui fuyait tous ces engagements; Et dont à vingt partis fort capables de plaire, Le cœur a refusé l'honneur qu'il vous veut faire. Vous devez toujours, dis-je, avoir devant les yeux Le peu que vous étiez sans ce nœud glorieux; Afin que cet objet d'autant mieux vous instruise, À mériter l'état où je vous aurai mise; À toujours vous connaître, et faire qu'à jamais Je puisse me louer de l'acte que je fais Le mariage, Agnès, n'est pas un badinage. À d'austères devoirs le rang de femme engage: Et vous n'y montez pas, à ce que je prétends, Pour être libertine et prendre du bon temps. Votre sexe n'est là que pour la dépendance. Du côté de la barbe est la toute-puissance. Bien qu'on soit deux moitiés de la société, Ces deux moitiés pourtant n'ont point d'égalité: L'une est moitié suprême, et l'autre subalterne: L'une en tout est soumise à l'autre qui gouverne. Et ce que le soldat dans son devoir instruit Montre d'obéissance au chef qui le conduit, Le valet à son maître, un enfant à son père, À son supérieur le moindre petit frère, N'approche point encor de la docilité, Et de l'obéissance, et de l'humilité, Et du profond respect, où la femme doit être Pour son mari, son chef, son seigneur, et son maître. Lorsqu'il jette sur elle un regard sérieux, Son devoir aussitôt est de baisser les yeux; Et de n'oser jamais le regarder en face Que quand d'un doux regard il lui veut faire grâce, C'est ce qu'entendent mal les femmes d'aujourd'hui: Mais ne vous gâtez pas sur l'exemple d'autrui. Gardez-vous d'imiter ces coquettes vilaines, Dont par toute la ville on chante les fredaines: Et de vous laisser prendre aux assauts du malin, C'est-à-dire, d'ouïr aucun jeune blondin. Songez qu'en vous faisant moitié de ma personne; C'est mon honneur, Agnès, que je vous abandonne: Que cet honneur est tendre, et se blesse de peu; Que sur un tel sujet il ne faut point de jeu: Et qu'il est aux enfers des chaudières bouillantes, Où l'on plonge à jamais les femmes mal vivantes. Ce que je vous dis là ne sont pas des chansons: Et vous devez du cœur dévorer ces leçons. Si votre âme les suit et fuit d'être coquette, Elle sera toujours comme un lis blanche et nette: Mais s'il faut qu'à l'honneur elle fasse un faux bond, Elle deviendra lors noire comme un charbon. Vous paraîtrez à tous un objet effroyable, Et vous irez un jour, vrai partage du diable, Bouillir dans les enfers à toute éternité: Dont vous veuille garder la céleste bonté. Faites la révérence. Ainsi qu'une novice Par cœur dans le couvent doit savoir son office*, Entrant au mariage il en faut faire autant: Et voici dans ma poche un écrit important Qui vous enseignera l'office de la femme. J'en ignore l'auteur: mais c'est quelque bonne âme. Et je veux que ce soit votre unique entretien. (Il se lève.) Tenez: voyons un peu si vous le lirez bien*. AGNÈS lit. LES MAXIMES DU MARIAGE OU LES DEVOIRS DE LA FEMME MARIÉE, AVEC SON EXERCICE JOURNALIER. Ire. MAXIME. Celle qu'un lien honnête, Fait entrer au lit d'autrui: Doit se mettre dans la tête, ARNOLPHEJe vous expliquerai ce que cela veut dire. Mais pour l'heure présente il ne faut rien que lire. AGNÈS poursuit. IIe MAXIME. Elle ne se doit parer, Qu'autant que peut désirer Le mari qui la possède. C'est lui que touche seul le soin de sa beauté; Et pour rien doit être compté: Que les autres la trouvent laide. IIIe MAXIME. 760 Loin, ces études d'œillades, Ces eaux, ces blancs, ces pommades, Et mille ingrédients qui font des teints fleuris. À l'honneur tous les jours ce sont drogues mortelles. Et les soins de paraître belles 765 Se prennent peu pour les maris. IVe MAXIME. Sous sa coiffe en sortant, comme l'honneur l'ordonne, Il faut que de ses yeux elle étouffe les coups Car pour bien plaire à son époux, Elle ne doit plaire à personne. Ve MAXIME. 770 Hors ceux, dont au mari la visite se rend, La bonne règle défend De recevoir aucune âme. Ceux qui de galante humeur, N'ont affaire qu'à Madame, 775 N'accommodent pas Monsieur. VIe MAXIME. Il faut des présents des hommes Qu'elle se défende bien. Car dans le siècle où nous sommes On ne donne rien pour rien. VIIe MAXIME. 780 Dans ses meubles, dût-elle en avoir de l'ennui, Il ne faut écritoire, encre, papier ni plumes. Le mari doit, dans les bonnes coutumes, Écrire tout ce qui s'écrit chez lui. VIIIe MAXIME. Ces sociétés déréglées, 785 Qu'on nomme belles assemblées, Des femmes tous les jours corrompent les esprits. En bonne politique on les doit interdire; Car c'est là que l'on conspire Contre les pauvres maris. IXe MAXIME. 790 Toute femme qui veut à l'honneur se vouer, Doit se défendre de jouer, Comme d'une chose funeste. Car le jeu fort décevant Pousse une femme souvent, 795 À jouer de tout son reste. Xe MAXIME. Des promenades du temps, Ou repas qu'on donne aux champs Il ne faut point qu'elle essaye. Selon les prudents cerveaux, 800 XIe MAXIME... ARNOLPHE: ous achèverez seule, et pas à pas tantôt Je vous expliquerai ces choses comme il faut. Je me suis souvenu d'une petite affaire.805 Je n'ai qu'un mot à dire, et ne tarderai guère. Rentrez et conservez ce livre chèrement. Si le notaire vient, qu'il m'attende un moment. SCÈNE III ARNOLPHE:Je ne puis faire mieux que d'en faire ma femme. Ainsi que je voudrai, je tournerai cette âme. Comme un morceau de cire entre mes mains elle est, Et je lui puis donner la forme qui me plaît. Il s'en est peu fallu que, durant mon absence, On ne m'ait attrapé par son trop d'innocence. Mais il vaut beaucoup mieux, à dire vérité, Que la femme qu'on a pèche de ce côté. De ces sortes d'erreurs le remède est facile, Toute personne simple aux leçons est docile: Et si du bon chemin on l'a fait écarter Deux mots incontinent l'y peuvent rejeter. Mais une femme habile est bien une autre bête. Notre sort ne dépend que de sa seule tête: De ce qu'elle s'y met, rien ne la fait gauchir, Et nos enseignements ne font là que blanchir. Son bel esprit lui sert à railler nos maximes, À se faire souvent des vertus de ses crimes: Et trouver, pour venir à ses coupables fins, Des détours à duper l'adresse des plus fins. Pour se parer du coup en vain on se fatigue, Une femme d'esprit est un diable en intrigue*: Et dès que son caprice a prononcé tout bas L'arrêt de notre honneur, il faut passer le pas. Beaucoup d'honnêtes gens en pourraient bien que dire*. Enfin mon étourdi n'aura pas lieu d'en rire. Par son trop de caquet il a ce qu'il lui faut. Voilà de nos Français l'ordinaire défaut. Dans la possession d'une bonne fortune, Le secret est toujours ce qui les importune; Et la vanité sotte a pour eux tant d'appas, Qu'ils se pendraient plutôt que de ne causer pas. Oh que les femmes sont du diable bien tentées, Lorsqu'elles vont choisir ces têtes éventées, Et que... Mais le voici: cachons-nous toujours bien, Et découvrons un peu quel chagrin est le sien. ************************************************** ****************** ACTE IV, SCÈNE PREMIÈRE ARNOLPHEJ'ai peine, je l'avoue, à demeurer en place, Et de mille soucis mon esprit s'embarrasse, Pour pouvoir mettre un ordre et dedans et dehors, Qui du godelureau rompe tous les efforts: De quel œil la traîtresse a soutenu ma vue, De tout ce qu'elle a fait elle n'est point émue. Et bien qu'elle me mette à deux doigts du trépas, On dirait à la voir qu'elle n'y touche pas. Plus en la regardant je la voyais tranquille, Plus je sentais en moi s'échauffer une bile, Et ces bouillants transports dont s'enflammait mon cœur, Y semblaient redoubler mon amoureuse ardeur. J'étais aigri, fâché, désespéré contre elle, Et cependant jamais je ne la vis si belle; Jamais ses yeux aux miens n'ont paru si perçants, Jamais je n'eus pour eux des desirs si pressants, Et je sens là dedans qu'il faudra que je crève, Si de mon triste sort la disgrâce s'achève. Quoi? j'aurai dirigé son éducation Avec tant de tendresse et de précaution? Je l'aurai fait passer chez moi dès son enfance, Et j'en aurai chéri la plus tendre espérance? Mon cœur aura bâti sur ses attraits naissans, Et cru la mitonner pour moi durant treize ans, Afin qu'un jeune fou dont elle s'amourache Me la vienne enlever jusque sur la moustache, Lorsqu'elle est avec moi mariée à demi? Non parbleu, non parbleu, petit sot mon ami, Vous aurez beau tourner ou j'y perdrai mes peines, Ou je rendrai ma foi, vos espérances vaines, Et de moi tout à fait vous ne vous rirez point. |
ÇáÓÇÚÉ ÇáÂä 58 : 11 PM |
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