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« Tout ce qui a un commencement connait une fin » : c’ est une règle majeure, pesante et répétitive dans la vie.
Les fins sont a admettre qu’ elles soient bonnes ou mauvaises, heureuses ou douloureuses, surprenantes ou prévues, calmes ou bouleversantes .
On ne change pas les fins, on les admets.
Elles font partie de ces destinées qui s’ imposent malgré les précautions et les luttes.
Ceux qui refusent cette règle, ceux qui se blâment, qui pleurent leur malchance ou refusent
les funérailles de leurs amours ou amitiés finissent par plonger dans de longues périodes de deuils attristantes et non fructueuses.
La vie ne montre aucune compassion avec les malheureux et le temps ne s’ arrête pas, c’ est
un fleuve qui coule toujours avec le même rythme et la même harmonie , quoiqu’ il nous semble des fois qu’ il est plus lent ou plus rapide .
Quand une fin arrive que l’ on soit prêt ou brusqué on doit céder , on lui ouvre la porte, on l’ accueille , on contemple ce qu’ elle va prendre et ce qui va disparaitre et on se tait.
Les humains ne sont pas les créatures idéales pour combattre leurs destinées.
Si le chagrin est énorme , colossal et gigantesque et qu’ on a du mal a le supporter , on fait comme moi, on prends une feuille et un crayon ; j’ insiste sur ce deuxième élément car il produit des mots que les larmes n’ effacent pas ; et on dessine la fin avec tout les ombres du chagrin et tout les traits de la déception ou du soulagement qu’ elle nous cause .
Et Juste avant la fin on touche ce produit émotionnel sur la page avec douceur et subtilité ,
on écrit par suite notre nom ou le pseudonyme que connait notre crayon enfin on ajoute le mot « fin ».
Nassira
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