ÇáãæÖæÚ: Cesse d'être charmante...
ÚÑÖ ãÔÇÑßÉ æÇÍÏÉ
ÞÏíã 04 / 03 / 2013, 26 : 01 AM   ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : [1]
åíËã ÓÚÏ ÒíÇä
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åíËã ÓÚÏ ÒíÇä is on a distinguished road

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ÇÕÏÇÑ ÇáãäÊÏì: ÇáÌÒÇÆÑ

Cesse d'être charmante...



Cesse d’être charmante

Et dis-moi qui tu es …

Oh ! princesse de l’au-delà

Tu chavires les pas du cœur.

Le royaume de tes cheveux tresse les amarres de Ton énigme ,

Des voiles trainées par ton sourire énivrant remuent l’audace du cœur.

Il navigue seul à bord de peu d’ instants éblouissants.

La mer d’émotions lui fragilise le don de s’exprimer ...

Moi, présumé possesseur d’un foie mystique,

je n’étais que serment éparpillé dans le vide de sentiments des choses …

Je ne valais qu’une poignée de rêves incessants.

Tu jaillis de ton exisence de cristal ;

Telle une senteur de jasmin ;

Tel un aigle royal qui caresse les horizons appétissants.

Tu ébranles les destinations ,

Tu repeins les émotions de l’âme.

Es-tu une vision d’un marabout qui chérit les sirènes… !!

Ou juste un songe épars dominant les paupières enfantines… !!

Dis-le discrètement …

Dis-le en pleine lumière

Et si tu hésites, écris-le sur ma surprise matinale,

Sur mon bref réveil, sur ma somnolence banale,

Sur les choses de tous les jours !

Secoue-moi fort…

Secoue-moi en douceur…

Secoue-moi encore et encore …

Emmène-moi nulle part …

Quelque part,

Peu importe , oÙ tu riras , « sera mon étenel refuge! »

Le sourire qui mûrit sur tes lèvres de rubis fouette ma patience.

Moi qui épelle encore les chemins de patience .

Ton visage narcissiste , splendide qu’il soit, ne m’offre que le choix de

reconnaître ton légitime règne sur les veines du paradis.

Oh, princesse de l’au-delà… !

Tes yeux qui ne ressemblent qu’à tes yeux …

En tiédissant le soleil ,Ils racontent l’Iliade de Homère .

Ils sourient aux cœurs errants avec timidité …

Dis-moi , sont –ils faits de saphir ou d’émeraude !!!

Ou étaient-ils sculptés par les regards fugitifs de Léonard de Vinci alors qu’il

pégnait Monna Lisa avec appétit de sculpteur..

As-tu l’esprit d’un chef-d’œuvre dérobé de mille et une nuits…

Que dira Chahrayare quand tu lui manqueras dans ses écoutes nocturnes !!!

Exécutera-t-il les chants de tous les coqs de son émirat !!!

Ou se renoncera-t-il à la muse qu’il admire tant !!!

Cesse d’être charmante !!!

Et dis-moi qui tu es !!!

Tu chavires les pas du cœur…

Oh,princesse de l’au-delà .

Quand les destins se croiseront comme s’ils étaient jumeaux ,

J’aurai envie de te redécouvrir comme l’avait fait Christophe Colomb devant

les rives des peaux rouges.

J’aurai besoin de ta silhouette pour affoler mon imagination comme le faisait

Victor Hugo , attristé par le vol de Léopoldine vers l’au-delà ;

Pour revivre l’austérité de Platon en scrutant la lumière de socrate.

De grâce, qui es-tu !

Toi pour qui les rues oublient leurs passants

Quand ton parfum chatouille les coins des amoureux.

Toi que les mots dégustent sans cesse pour réchauffer leur inspiration

excessive.

Ton visage radieux inspire même les roses qui ornent les jardins suspendus de

Babylone ; ils te peignent dans leur essence comme une goutte d’eau

sacrée.

Oh , princesse de l’au-delà !!

Je ne suis pas le seul goûteur de ton charme fanatique .

Interroge l’ombre gardienne de ta taille de guêpe ,

Pourquoi elle devient si mélancolique lorsque la météo annonce la grisaille

des journées d’automne !!!

Interroge le sol de ta demeure, qui est ce qui le rend si gai quand tes pieds

cristalins renoncent à leur paire de sandales !!!

Cesse d’être charmante !!!

Tu chavires mon existence

J’avoue que tu es trop goûteuse, charmante par excellence ;

Princesse ! Accorde-moi juste le l’opportunité de refumer le cigare

de Churchill pour être digne de cette inspiration printanière !!!

Haithem Saad Ziane

Alger le : 23/03/2011

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