الموضوع: poem of the day
عرض مشاركة واحدة
قديم 20 / 07 / 2016, 56 : 08 PM   رقم المشاركة : [34]
زين العابدين إبراهيم
أديب روائي

 الصورة الرمزية زين العابدين إبراهيم
 





زين العابدين إبراهيم has a reputation beyond reputeزين العابدين إبراهيم has a reputation beyond reputeزين العابدين إبراهيم has a reputation beyond reputeزين العابدين إبراهيم has a reputation beyond reputeزين العابدين إبراهيم has a reputation beyond reputeزين العابدين إبراهيم has a reputation beyond reputeزين العابدين إبراهيم has a reputation beyond reputeزين العابدين إبراهيم has a reputation beyond reputeزين العابدين إبراهيم has a reputation beyond reputeزين العابدين إبراهيم has a reputation beyond reputeزين العابدين إبراهيم has a reputation beyond repute

بيانات موقعي

اصدار المنتدى: المغرب

رد: poem of the day


Les voeux stériles


Puisque c'est ton métier, misérable poète,
Même en ces temps d'orage, où la bouche est muette,
Tandis que le bras parle, et que la fiction
Disparaît comme un songe au bruit de l'action ;
Puisque c'est ton métier de faire de ton âme
Une prostituée, et que, joie ou douleur,
Tout demande sans cesse à sortir de ton coeur ;
Que du moins l'histrion, couvert d'un masque infâme,
N'aille pas, dégradant ta pensée avec lui,
Sur d'ignobles tréteaux la mettre au pilori ;
Que nul plan, nul détour, nul voile ne l'ombrage.
Abandonne aux vieillards sans force et sans courage
Ce travail d'araignée, et tous ces fils honteux
Dont s'entoure en tremblant l'orgueil qui craint les yeux.
Point d'autel, de trépied, point d'arrière aux profanes !
Que ta muse, brisant le luth des courtisanes,
Fasse vibrer sans peur l'air de la liberté ;
Qu'elle marche pieds nus, comme la vérité.

O Machiavel ! tes pas retentissent encore
Dans les sentiers déserts de San Casciano.
Là, sous des cieux ardents dont l'air sèche et dévore,
Tu cultivais en vain un sol maigre et sans eau.
Ta main, lasse le soir d'avoir creusé la terre,
Frappait ton pâle front dans le calme des nuits.
Là, tu fus sans espoir, sans proches, sans amis ;
La vile oisiveté, fille de la misère,
A ton ombre en tous lieux se traînait lentement,
Et buvait dans ton coeur les flots purs de ton sang :
"Qui suis-je ? écrivais-tu; qu'on me donne une pierre,
"Une roche à rouler ; c'est la paix des tombeaux
"Que je fuis, et je tends des bras las du repos."

C'est ainsi, Machiavel, qu'avec toi je m'écrie :
O médiocre, celui qui pour tout bien
T'apporte à ce tripot dégoûtant de la vie,
Est bien poltron au jeu, s'il ne dit : Tout ou rien.
Je suis jeune; j'arrive. A moitié de ma route,
Déjà las de marcher, je me suis retourné.
La science de l'homme est le mépris sans doute ;
C'est un droit de vieillard qui ne m'est pas donné.
Mais qu'en dois-je penser ? Il n'existe qu'un être
Que je puisse en entier et constamment connaître
Sur qui mon jugement puisse au moins faire foi,
Un seul !... Je le méprise. - Et cet être, c'est moi.

Qu'ai-je fait ? qu'ai-je appris ? - Le temps est si rapide !
L'enfant marche joyeux, sans songer au chemin ;
Il le croit infini, n'en voyant pas la fin.
Tout à coup il rencontre une source limpide,
Il s'arrête, il se penche, il y voit un vieillard.
Que me dirai-je alors ? Quand j'aurai fait mes peines,
Quand on m'entendra dire : Hélas ! il est trop tard ;
Quand ce sang, qui bouillonne aujourd'hui dans mes veines
Et s'irrite en criant contre un lâche repos,
S'arrêtera, glacé jusqu'au fond de mes os...
O vieillesse ! à quoi donc sert ton expérience ?
Que te sert, spectre vain, de te courber d'avance
Vers le commun tombeau des hommes, si la mort
Se tait en y rentrant, lorsque la vie en sort ?
N'existait-il donc pas à cette loterie
Un joueur par le sort assez bien abattu
Pour que, me rencontrant sur le seuil de la vie,
Il me dît en sortant : N'entrez pas, j'ai perdu !

Grèce, ô mère des arts, terre d'idolâtrie,
De mes voeux insensés éternelle patrie,
J'étais né pour ces temps où les fleurs de ton front
Couronnaient dans les mers l'azur de l'Hellespont.
Je suis un citoyen de tes siècles antiques;
Mon âme avec l'abeille erre sous tes portiques.
La langue de ton peuple, ô Grèce, peut mourir ;
Nous pouvons oublier le nom de tes montagnes ;
Mais qu'en fouillant le sein de tes blondes campagnes
Nos regards tout à coup viennent à découvrir
Quelque dieu de tes bois, quelque Vénus perdue...
La langue que parlait le coeur de Phidias
Sera toujours vivante et toujours entendue ;
Les marbres l'ont apprise, et ne l'oublieront pas.
Et toi, vieille Italie, où sont ces jours tranquilles
Où sous le toit des cours Rome avait abrité
Les arts, ces dieux amis, fils de l'oisiveté ?
Quand tes peintres alors s'en allaient par les villes,
Elevant des palais, des tombeaux, des autels,
Triomphants, honorés, dieux parmi les mortels ;
Quand tout, à leur parole, enfantait des merveilles,
Quand Rome combattait Venise et les Lombards,
Alors c'étaient des temps bienheureux pour les arts !
Là, c'était Michel-Ange, affaibli par les veilles,
Pâle au milieu des morts, un scalpel à la main,
Cherchant la vie au fond de ce néant humain,
Levant de temps en temps sa tête appesantie,
Pour jeter un regard de colère et d'envie
Sur les palais de Rome, où, du pied de l'autel,
A ses rivaux de loin souriait Raphaël.
Là, c'était le Corrège, homme pauvre et modeste,
Travaillant pour son coeur, laissant à Dieu le reste ;
Le Giorgione, superbe, au jeune Titien
Montrant du sein des mers son beau ciel vénitien ;
Bartholomé, pensif, le front dans la poussière,
Brisant son jeune coeur sur un autel de pierre,
Interrogé tout bas sur l'art par Raphaël,
Et bornant sa réponse à lui montrer le ciel...
Temps heureux, temps aimés ! Mes mains alors peut-être,
Mes lâches mains, pour vous auraient pu s'occuper ;
Mais aujourd'hui pour qui ? dans quel but ? sous quel maître ?
L'artiste est un marchand, et l'art est un métier.
Un pâle simulacre, une vile copie,
Naissent sous le soleil ardent de l'Italie...
Nos oeuvres ont un an, nos gloires ont un jour ;
Tout est mort en Europe, - oui, tout, - jusqu'à l'amour.

Ah ! qui que vous soyez, vous qu'un fatal génie
Pousse à ce malheureux métier de poésie
Rejetez loin de vous, chassez-moi hardiment
Toute sincérité; gardez que l'on ne voie
Tomber de votre coeur quelques gouttes de sang ;
Sinon, vous apprendrez que la plus courte joie
Coûte cher, que le sage est ami du repos,
Que les indifférents sont d'excellents bourreaux.

Heureux, trois fois heureux, l'homme dont la pensée
Peut s'écrire au tranchant du sabre ou de l'épée !
Ah ! qu'il doit mépriser ces rêveurs insensés
Qui, lorsqu'ils ont pétri d'une fange sans vie
Un vil fantôme, un songe, une froide effigie,
S'arrêtent pleins d'orgueil, et disent : C'est assez !
Qu'est la pensée, hélas ! quand l'action commence ?
L'une recule où l'autre intrépide s'avance.
Au redoutable aspect de la réalité,
Celle-ci prend le fer, et s'apprête à combattre ;
Celle-là, frêle idole, et qu'un rien peut abattre,
Se détourne, en voilant son front inanimé.

Meurs, Weber ! meurs courbé sur ta harpe muette ;
Mozart t'attend. - Et toi, misérable poète,
Qui que tu sois, enfant, homme, si ton coeur bat,
Agis ! jette ta lyre; au combat, au combat !
Ombre des temps passés, tu n'es pas de cet âge.
Entend-on le nocher chanter pendant l'orage ?
A l'action ! au mal ! Le bien reste ignoré.
Allons ! cherche un égal à des maux sans remède.
Malheur à qui nous fit ce sens dénaturé !
Le mal cherche le mal, et qui souffre nous aide.
L'homme peut haïr l'homme, et fuir; mais malgré lui,
Sa douleur tend la main à la douleur d'autrui.
C'est tout. Pour la pitié, ce mot dont on nous leurre,
Et pour tous ces discours prostitués sans fin,
Que l'homme au coeur joyeux jette à celui qui pleure,
Comme le riche jette au mendiant son pain,
Qui pourrait en vouloir ? et comment le vulgaire,
Quand c'est vous qui souffrez, pourrait-il le sentir,
Lui que Dieu n'a pas fait capable de souffrir ?

Allez sur une place, étalez sur la terre
Un corps plus mutilé que celui d'un martyr,
Informe, dégoûtant, traîné sur une claie,
Et soulevant déjà l'âme prête à partir ;
La foule vous suivra. Quand la douleur est vraie,
Elle l'aime. Vos maux, dont on vous saura gré,
Feront horreur à tous, à quelques-uns pitié.
Mais changez de façon : découvrez-leur une âme
Par le chagrin brisée, une douleur sans fard,
Et dans un jeune coeur des regrets de vieillard ;
Dites-leur que sans mère, et sans soeur, et sans femme,
Sans savoir où verser, avant que de mourir,
Les pleurs que votre sein peut encor contenir,
Jusqu'au soleil couchant vous n'irez point peut-être...
Qui trouvera le temps d'écouter vos malheurs ?
On croit au sang qui coule, et l'on doute des pleurs.
Votre ami passera, mais sans vous reconnaître.

Tu te gonfles, mon coeur?... Des pleurs, le croirais-tu,
Tandis que j'écrivais ont baigné mon visage.
Le fer me manque-t-il, ou ma main sans courage
A-t-elle lâchement glissé sur mon sein nu ?
Non, rien de tout cela. Mais si loin que la haine
De cette destinée aveugle et sans pudeur
Ira, j'y veux aller. - J'aurai du moins le coeur
De la mener si bas que la honte l'en prenne.



الأماني العقيمة >>> الشاعر الفرنسي ألفــــريد دي موسيه

ترجمة الشاعر التونسي محمد الصالح الغريسي


ما دامت هذه حرفتك،يا أيّها الشّاعر البائس

حتّى في هذا الزّمن العاصف

حيث تخلد الأفواه إلى الصّمت

و كحلم يتلاشى في ضجيج الحركة

يختفي الخيال، بينما تتكلّم السّواعد...

ما دامت حرفتك، أن تجعل من روحك

مومسا،و أن تجعل الفرح و الألم

كلاهما و بلا انقطاع ... يسعى إلى الخروج من قلبك،

فلا تجعل على الأقل ،هذه المهزلة المغطّاة بقناع حقير

تنحطّ بتفكيرك ،فتأخذه معها إلى أعمدة التّشهير

حيث لا منبسط و لا منعطف و لا ستار يظلّله...

دع عنك عمل العنكبوت هذا، و كلّ هذه الخيوط المخجلة..

دعها للشّيوخ الضّعفاء و الجبناء

تلفّ مرتجفة أنفتهم

الّتي تخشى أن تفضحها العيون.

ما من مذبح و أثاف...ما من عودة إلى المدنّسات

فليحرّك نسمة الحريّة ،مزمار ك الّذي كسر بلا خوف عود العازفات

لتمشي عارية القدمين كالحقيقة

*

آه يا ماكيافيللي. ما يزال وقع خطاك يرنّ في دروب"سا كاسيانو" المقفرة .

هناك تحت السّماوات المحرقة ذات الهواء الجافّ المفترس.

كنت عبثا تفلح أرضا هزيلة و بلا ماء

و عند المساء ،كانت يدك المنهكة من حفر الأرض


تضرب جبينك الشّاحب في صمت اللّيالي


هنا ،كنت بلا أمل و لا أقارب و لا أصدقاء


كانت البطالة الحقيرة،ابنة الفقر.


تجرّ أذيالها ببطء ،خلف ظلّك حيثما حللت

و تشرب من دفق دماء قلبك الصافية:

فكتبت:"من أنا ؟ أعطوني حجارة

صخرة أدحرجها؛إنّها سكينة القبور

الّتي أهرب منها،فأبسط يد الرّاحة المنهكة"

*

هكذا يا ماكيافللّي،أكتبني معك

كم هو تافه ،من يصرّ على جرّك إلى هذه الدوّامة المقرفة من الحياة

إنّه يمارس لعبة جبانة،إذا لم يقل:كلّ شيء أو لا شيء.

أنا ما أزال شابّا، لقد أدركت منتصف طريقي،

و أنا بعد، منهك من السّير،و ها أنا أعود أدراجي

إنّ علم الإنسان،هو الحقارة و لا شكّ،


إنّه حقّ الشّيخ الّذي لم أُمْنَحْهُ

لكن هل تراني مجبرا أن أفكّرفيه؟ ليس ثمّة إلاّ كائن واحد

يمكنني معرفته بالكامل و باستمرار

أو يمكنني على الأقلّ أن أكون واثقا في حكمي عليه

هو واحد...أحتقره،و هذا الكائن هو أنا.

*

ما الّذي فعلته ؟ ما الّذي تعلّمته ؟ الوقت يمرّ بسرعة

و يمشي الطّفل سعيدا، لا يفكّر في الطّريق

الّذي يعتقد أنّه بلا نهاية.

فجأة ،يعترضه نبع صاف.

يتوقّف،ينحني،فيرى فيه شيخا.

ماذا عساني أقول لنفسي حينذاك؟عندما تجتاحني الآلام

عندما أ ُسمع و أنا أقول:واحسرتاه ..

سيكون قد فات الأوان، عندما يتوقّف جامدا في أعماق عضامي

،هذا الدّم الّذي يغلي اليوم في عروقي

و يتلاشى صارخا في وجه راحة جبانة

آه يا أيّتها الشّيخوخة..ما فائدة تجربتك إذا؟


ماذا ستجني يا شبحا بلا جدوى ،أن تنحني قبل الأوان،

نحو قبر البشر الموحّد ،إذا كان الموت يدخله في صمت،

عندما تخرج منه الحياة،

أليس ثمّة في لعبة الحظّ هذه،لاعب أمعن القدر في هزيمته،

إذا لقيني على عتبة الحياة وهو خارج،

يقول لي:لا تدخل ،فأنا قد خسرت..

*

يا أرض الإغريق يا أمّ الفنون،و أرض الوثنيّة،

يا أرض أمانيّ الخرقاء ،و وطني الأبديّ

لقد ولدت لهذه العهود ،حيث زهور جبينك

تتوّج في البحار لازورد "هيليسبون"

و روحي تتيه مع النّحل تحت أروقتك.

و لغة شعبك يا أرض الإغريق، يمكن أن تموت؛

و يمكننا نحن ،أن ننسى أسماء جبالك،

لكن،فقط بتنقيبنا في صميم أريافك الشّقراء

تمكّنت أنظارنا فجأة من اكتشاف

بعض آلهة من الخشب،و بعض تماثيل فينوس المفقودة

إنّ اللّغة الّتي كان يتكلّمها قلب " فيدياس"


ستظلّ دائما حيّة،و مسموعة باستمرار؛

لقد تعلّمها الرّخام و لن ينساها.

و أنت يا إيطاليا العجوز،أين تلك الأيّام الهادئة

حيث كانت روما تؤوي الفنون تحت أسقف البلاطات

،و آلهتها الصّديقة،الكسولة؟

عندما كان رساموك قد غادروا إلى المدن

ليشيّدوا القصور و القبور و المعابد

ناصرين اللّه معلين شأنه بين البشر،

عندما كان الكلّ يخلقون الأعاجيب حسب قولهم

و عندما كانت روما تحارب البندقيّة و اللمبارديين

كانت حينئذ عهود الفنون الزّاهية...


هنا كان ميكال آنج،و قد أرهقه السّهر ،شاحبا

وسط الأموات،و بيده مشرط و هو يبحث عن الحياة

في أعماق هذا العدم البشريّ

رافعا - من حين إلى آخر - رأسه المثقلة

ليلقي نظرة غضب و حسد،

على قصور روما حيث كان رفاييل يبتسم

لمنافسيه من بعيد.. من أسفل المعبد.

هنا، كان" إلكورّيجيو"، الرّجل الفقير المتواضع

يعمل من أجل قلبه،تاركا البقيّة للّه

و الرّائع " جيورجيوني " ،ذلك الشّاب ' التّيتوي'

و هو يبرز من أعماق البحار،سماءه الفينيسيّة الجميلة،

و "برتولومي" المغرق في التّفكير،معفّر الجبين

و هو يكسر قلبه الشّابّ على مذبح صخريّ

و في الأسفل تماما،يبدو "رفائيل" و هو يسأله عن الفنّ

حريصا في إجابته ،أن يدلّه على السّماء

يا أيّتها العهود السّعيدة، المحبوبة.

لعلّ يديّ ، الجبانتين في نظرك آنذاك

كان بإمكانهما العناية

لكن بمن ستعتنيان اليوم؟و لماذا ؟ و بقيادة من؟

إنّ الفناّن تاجر،و الفن مهنة.

ادّعاء باهت،و نسخة حقيرة،يولدان تحت شمس إيطاليا الحارقة...

إذا كان لأعمالنا عام ،فإنّ لانتصاراتنا يوم؛

لقد مات كلّ شيء في أوروبّا، نعم كلّ شيء، إلى حدّ الحبّ.

*

آه،كائنا من تكون،لست سوى عبقريّة محتومة


تدفع إلى مهنة الشّعر التّعيسة هذه

اطرد عنك بعيدا و بكلّ قوّة كلّ صدق،و احترس أن يراه أحد

و هو يسيل من قلبك بضع قطرات من الدّم؛

و إلاّ ،فإنّك ستدرك أنّ أقصر فرحة ،تساوي الكثير

و أنّ الحكيم ، صديق الرّاحة

و أنّ اللأّمبالين، جلاّدون ممتازون.

*

سعيد ثلاثا،هو ذاك الرّجل،

الّذي يمكن لفكرته أن تكتب بحدّ السّيف أو الحسام...

كم عليه أن يحتقر أولئك الحالمين الحمقى

الّذين إذا عجنوا من وحل لا حياة فيه ،شبحا حقيرا ،

حلما،مثالا باردا

يتوقّفون بكل خيلاء،و يقولون:هذا يكفي

للأسف ،ماذا يعني الفكر ،عندما يبدأ العمل؟

في حين يتراجع أحدهما، يتقدّم الثّاني ببسالة

نحو الوجه الرّهيب للحقيقة،


هذايتسلّح بالحديد،و يستعدّ للقتال

أمّا ذلك الوثن الهزيل، العاجز عن القتل،

فيتراجع حاجبا جبينه الجامد

*

الأخلاق يا " ويبير"،أخلاق محدّبة على قيثارتك الصمّاء


إنّ "موزارت" ينتظرك.و أنت أيّها الشّاعر المسكين؛

كائنا من تكون،طفلا كنت أم رجلا،إذا كان قلبك يخفق،

تحرّك،ألق بقيثارتك إلى المعركة...إلى المعركة.

يا ظلّ الأزمنة الخالية،أنت لست من هذا العهد.

ألسنا نسمع النّوتيّ يغني أثناء العاصفة؟

عند الفعل...عند الشرّ...يبقى الخير مجهولا.

هيّا ابحث عن ندّ لآلام بلا علاج.

ذلك الشقاء الّذي جعل منّا هذا المعنى المشوّه

الشرّ يبحث عن الشرّ،و من يعاني، هو من يساعدنا.

يمكن للإنسان أن يكره الإنسان،ثمّ يهرب،

لكنّ ألمه - و رغم أنفه - يتعاطف مع آلام الآخرين

لقد انتهى أمر الرّحمة، هذه الكلمة الّتي يخدعوننا بها،


و كلّ الخطابات الفاجرة، الّتي لا تنتهي،

بأنّ الرّجل ذا القلب السّعيد ، يلقي إلى صاحب القلب الباكي

كما يلقي الغنيّ خبزا إلى الفقير،

فمن يلومه على ذلك؟كيف للفضّ أن يحسّ بما تعانيه، إذا كنت أنت الّذي تعاني،

و هو الّذي لم يمنحه اللّه القدرة على المعاناة؟

اذهب إلى مكان ما،و مدّد جسدا

أكثر تشوّها من جسد شهيد

جسدا بلا شكل،مقرفا،مطروحا على رفّ

و قد حمل بعدُ، روحا جاهزة للرّحيل؛

ستتبعك الجماهير.فهي تحبّ أن يكون الألم حقيقيّا.

إنّ مصائبك الّتي سيعرف النّاس أنّك راض بها،

،ستفزع الجميع،و تثير الشّفقة لدى البعض.

لكن غيّر طريقتك:اكتشف لهم روحا كسرها الحزن،

ألما بدون غش،و ندم شيخ في قلب شابّ،

قل لهم إنّك بدون أمّ ،و بدون أخت،و بدون زوجة،

و دون أن تعلم أين ستذرف قبل موتك

الدموع الّتي يمكن لأعماقك أن تستوعبها

إلى أن تغيب الشّمس..لعلّك لن تذهب مطلقا...

من سيجد الوقت ،ليسمع شكواك؟

إنّ النّاس يثقون في دم يسيل، و يشكّون في الدّموع.

إنّ صديقك سيمرّ،لكن دون أن يتعرّف عليك.

*

أنت يا قلبي مغرور؟...هل تصدّق

أنّ الدّموع بلّلت وجهي،و أنا أكتب..

أتراني مشتاقا إلى الحديد،أم ترى يدي تسلّلت دون شجاعة،و بكلّ جبن

إلى صدري العاري؟

لا..لا شيء من ذلك مطلقا.لكن أينما ذهب بعيدا ،حقد هذا القدر الأعمى الّذي لا يستحي؛سأذهب

على الأقلّ،سأجد الشجاعة

لآخذه إلى أسفل ما يمكن أن يأخذه إليه العار.


ــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــ ـــــــــــــــــــــــــــ

هوامش:
  • سان كاسيانو:هي San Casciano dei Bagni قرية إيطاليّة،تقع في توسكانيا، على الحد الجنوبي لمقاطعة" سيينا SIENNA " الّتي اشتهرت منذ عهد بعيد بعيون ها المعدنيّة الثرّة.و قد اكتشف الأتروسكان الأرض و العيون الإثنين و الأربعين،الّتي طوّرها الرّومان فيما بعد.
  • جورجوني (Giorgione) (C. 1477 - 1510) هو اسم مألوف جورجو barbarelli دا castelfranco، رسام ايطالي، واحد من الفنانين البذره من ارتفاع النهضه في البندقيه.

  • نيكولو ماكيافيللى ( اتولد 3 مايو 1463 - اتوفى 22 يونيه 1527 ) ، سياسى و مؤرخ طليانى ، من رواد عصر النهضه الايطاليه. شارك فى الحياه السياسيه لكتن اعتزلها بعد ما رجع ميديتشى سنة 1512. اشتهر بكتاب " الأمير " اللى كان عباره عن تحليل موضوعى للوسايل اللى المفروض تتبع لبلوغ الهدف السياسى و استقرار الحكم.
  • كوريجيو (1489-1534م). كان واحدًا من أشهر الرسامين في عصر النهضة في إيطاليا. وأبرز أعماله الفنية فريسكوز، وهي لوحة مرسومة على جص رطب على قبتي كنيستين في بارما في إيطاليا.


  • وقد أبدع كوريجيو في هذه اللوحات، في الإيهام بأن السقف ـ في زعمه ـ ينفتح على السماء، وأن عددًا من الشخصيات الدينية تقيم في السحاب فوق رأس المشاهد.
  • جورج هينريخ ويبير (بالألمانية: George Heinrich Weber) هو عالم نبات ألماني ولد في 1752 وتوفى في 1828. وكان أستاذاً في الطب فيجامعة كيل

  • فولفغانغ أماديوس موزارت (27 يناير 1756-5 ديسمبر 1791م) هو مؤلف موسيقي نمساوي يعتبر من أشهر العباقرة المبدعين في تاريخ الموسيقى رغم أن حياته كانت قصيرة ، فقد مات عن عمر 35 عاماً بعد أن نجح في إنتاج 626 عمل موسيقي.
  • رفائيل واسمه الكامل رفائيلو سانزيو (Raffaello Sanzio)، (أوربينو، 6 أبريل 1483 - روما، 1520 م)، هو رسّام إيطالي من عصر النهضة. تتلمذ على يد بييترو بيروجينو، وأقام عدة ورشات في بيروجيا، فلورنسا وروما، ثم تولى منصب رئيس المهندسين والمشرف على المباني لدى بلاط الباباوات، يوليوس الثاني ثم ليون العاشر من بعده.


  • هيلليسبون : هو ما يسمّى اليوم بمضيق الدردنيل،الّذي يربط بين بحر إيجي و بحر مرمرا.كان مسرحا لحرب طروادة الشّهيرة.و قد استعمره الإغريق في القرن السّابع قبل الميلاد،و اسّسوا فيه مجموعة من المستعمرات.ثمّ سيطر عليه الأثينيّون و جعلوا منه ممرّا تجاريّا لهم،قبل أن يسيطر عليه المقدونيّون.
  • فيدياس :نحات اثيني عاش بين عامي 490 - 430 تقريبا قبل الميلاد وكان من أكثرهم تميزا وأشرف على بناء وتزيين المنحوتات الرخامية في البارثينونوبنى تمثال زوس. وتقول الأسطورة انه رأى الشكل التام والكامل للآلهة وصوره للناس فصنع المفهوم العام لتماثيل زيوس وأثينا لكل من بعده
ــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــ ـــــــــــــــــــــــــــ





ألفريد دي موسيه




هو شاعر فرنسي رومانسي وأديب وروائي حققت كتاباته شهرة طاغية، لما فيها من مشاعر مرهفة وأحاسيس قوية، وينتمي موسيه إلى المدرسة الرومانسية والتي ظهرت أواخر القرن الثامن عشر الميلادي، وازدهرت أوائل القرن التاسع عشر ومنتصفه، وقد أتت الرومانسية كرد فعل مضاد للكلاسيكية والاتجاه نحو العقل الذي اتبعه السابقون، وكان موسيه واحداً من الشعراء الذين تمردوا على القيود الكلاسيكية وتبنوا المذهب الرومانسي الذي يدعو إلى ا لحرية.

ولد لويس شارلز ألفريد دي موسيه في الحادي عشر من ديسمبر 1810 بباريس، كانت عائلته تنتمي لعائلات الطبقة العليا هذا على الرغم من الفقر الذي نشأ به موسيه، شغل والده عدد من المناصب الحكومية الهامة، لكنه كان يبخل بماله على ولده فلم يمنحه شيئاً أبداً، وكانت والدته إحدى سيدات المجتمع الراقيات تولي أهمية لغرفة الرسم الخاصة بها وللحفلات الراقية، وقد تأثر موسيه كثيراً بهذا.





عشق موسيه الأدب والشعر وبدأت مؤشرات الموهبة تظهر عليه في مرحلة الطفولة، وذلك من خلال ولعه بالقصص الرومانسية القديمة فكان ينكب على قراءة القصص الصغيرة ثم يحاول تجسيدها على شكل مسرحيات مصغرة، بعد ذلك بعدة سنوات طرأت فكرة للشقيق الأكبر باول موسيه وهي تدوين السيرة الذاتية لشقيقه الشهير من اجل حفظها للأجيال القادمة فضمت السيرة المسرحيات التي قدمها ألفريد إلى جانب العديد من التفاصيل الخاصة بحياته وأدبه.
التحق ألفريد في سن التاسعة بكلية هنري الرابع، وفي عام 1827 تمكن من الفوز بجائزة المقالات اللاتينية، بمساعدة بول فوشيه صهر فيكتور هوجو، وفي سن السابعة عشر بدأ ألفريد ينتظم في حضور الصالونات الأدبية لشارل نودييه، وانضم إلى Cénacle وهو اسم أطلق على إحدى المجموعات الأدبية الباريسية التي نشأت عام 1826 والتفت حول شارل نودييه، وسعت هذه الجماعة من اجل إحياء الأدب الفرنسي، وكان في هذه الجماعة لامارتين، وفيكتور هوجو وغيرهم.
بعد العديد من المحاولات لدراسة الطب، والقانون والرسم والإنجليزية، ترك ألفريد كل ذلك واتجه للأدب، فصار واحداً من الأدباء الرومانسيين، ونشر أولى مجموعاته الشعرية عام 1829 تحت عنوان "قصص من إسبانيا وإيطاليا"، ومع مرور الوقت وبوصوله إلى سن العشرين حقق ألفريد موسيه الكثير من الشهرة الأدبية.

انتمى موسيه إلى الفترة الرومانسية والتي تزامنت مع وجوده كأديب وشاعر، وانضم في فكره الرومانسي إلى جانب عدد من الشعراء أمثال الفونس دو لامارتين، وفيكتور هوجو، والفرد دو فيني وغيرهم، وكان هؤلاء الشعراء والكتاب الرومانسيين يرفضون العقلانية الزائدة والشكل الأدبي الخالي من الحياة، بينما كانوا يؤيدون إبراز العواطف والخيال، وابتكروا وسائل جديدة من أجل حرية التعبير.
وكان موسيه أحد هؤلاء يميل إلى الرومانسية ويمجد القلب بما فيه من مشاعر ويقال في ذلك أنه كان يعارض مقولة الناقد الفرنسي نيكولا بوالو صاحب المذهب الكلاسيكي الحديث والذي يعتبر أن العقل هو الأساس والمعيار لفلسفة الجمال في الأدب، ويقول " أحبوا دائماً العقل، ولتستمد منه وحدة مؤلفاتكم كل ما لها من رونق وقيمة"، أما موسيه فكان يقول "أول مسألة لي هي ألا ألقي بالاً إلى العقل" وهنا يقصد العقل بمعناه الكلاسيكي، ثم ينصح صديق له فيقول " أقرع باب القلب ففيه وحدة العبقرية وفيه الرحمة والعذاب، وفيه صخرة صحراء الحياة، حيث تنحبس أمواج الألحان يوماً ما إذا مستهما عصا موسى"

وقد تميز موسيه بموهبته الشعرية العبقرية، وتعبر قصائده الحزينة المكتئبة عن الحب والمعاناة والوحدة، من قصائده "الأمسيات" 1835 – 1837 ويتضح بها شدة تأثر موسيه والقسوة التي عانها بفقد حبيبته.

بالطبع عندما يكون الكاتب عاشقاً للرومانسية ومنتمياً إليها قلباً وقالباً تكون مشاعره أكثر رقة من الآخرين، وهو ما كان مع موسيه الذي عاني من قصة حب مشتعلة مع الروائية الفرنسية الشهيرة جورج ساند، والتي استلهم أحداث مسرحيته "لا تهزأ بالحب" من خطابات الغرام بينهم.

وقد دخلت ساند حياة موسيه وسافرت معه إلى إيطاليا عام 1834 ثم هجرته، وقد روت جورج ساند قصة الحب هذه في كتابها "هي وهو" وصدر عام 1859، ورد عليها شقيق موسيه الأكبر باول بقصة مضادة بعنوان "هو وهي".

وجورج ساند هي روائية فرنسية اسمها الحقيقي "أورور ديبان" عرفت بتمردها وانطلاقها وعشقها للحرية، كما عرفت بمغامراتها العاطفية، قدمت العديد من الروايات مثل أندريه، جاك ماتيو، هي وهو وغيرها الكثير من المؤلفات.

من مؤلفاته


كتب موسيه
تنوعت الأشكال الأدبية لموسيه فقدم الشعر والقصة والمسرحية، نذكر من أعماله قصيدته الطويلة "رولا" عام 1833،
ثم قدم عدد من الأعمال الأدبية في الفترة من 1835 – 1837 منها "الليالي"،
وفي عام 1836 أصدر "اعتراف فتى العصر"،
و"حكاية الإنسان الضائع" 1842،
"بيير وكاميل" 1844، اعترافات طفل من القرن وهو سيرة ذاتية،
قصيدة الذكرى


توفى موسيه في الثاني من مارس 1857 وهو في السابعة والأربعين من عمره.
زين العابدين إبراهيم غير متصل   رد مع اقتباس