ÇáãæÖæÚ: Pouvoir Chérifien
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ÞÏíã 08 / 02 / 2009, 59 : 02 AM   ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : [1]
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Pouvoir Chérifien

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Le compartiment positif dans le Droit marocain s’inspire profondément de son homologue français. La totalité approximative de ses prescriptions régissant les pouvoirs publics paient tribut à l'impact colonial. A ce que je sache, l’intégration perpétuelle du Roi à la sphère exécutive incarne une redevance équitable aux pourparlers de la nouvelle ère inaugurée par l’intronisation de Mohammed VI et qui ne cesse de fonctionner en vertu de l’emplacement géographique du Maroc. Il dispose d’un pont de liaison culturel avec l’Europe par le biais duquel il adapte ses lois aux exigences d’appartenance intacte à la communauté internationale. Les textes Constitutionnels ont été galvaudés par les partisans outrés du despotisme Hassanien, aujourd’hui renégats démocrates, et le vieux monarque s’est imposé un florilège d’autorités ambivalentes, d’une part, une laïcité pondérée et de l’autre, une propagande cultuelle (de culte) qui se fondait sur une baliverne généalogique qui persiste en dépit du progrès juridique concrétisé par les décisions fatidiques du nouveau Roi, c’est en l’occurrence, la descendance. De surcroît, le Roi Marocain exerce ses prérogatives juridiques par l'intermédiaire du Dahir, similaire, en termes doctrinaux, au récit (Hadith) du Messager Divin

La religion des Marocains est incontestablement, l’Islam, mais quel Islam ? Il constitue sur le plan véridique une combinaison hétéroclite entre la généalogie Chiite et le rite Sunnite Malékite, le Roi est effectivement le détenteur de la direction religieuse suprême, celle d’au summum, celle qui prime toutes les lois positives au Maroc et tout cela grâce à la généalogie prophétique des Alaouites, déclarés anciens rivaux de l’Etat Abbasside qui les avait réprimandés en instrumentalisant la conservation de l’harmonie du Pouvoir Public à l’époque du panislamisme consacré à l’unification du territoire légué par les Omeyyades. Ils sont conséquemment les héritiers légitimes d’Ali, à qui, la révolution pacifique Omeyyade avait frustré la mise en exergue de la pérennité spirituelle tout simultanément avec l’accès de la tribu du prophète à la zone essentielle du pouvoir, à savoir, le Califat

A ce que la jurisprudence musulmane soutienne en modalités d’exercice du Pouvoir, la régence des affaires cultuelles conférée au Roi qui est simultanément le régent du temporel, demeure une vision inintelligible par rapport à la théorie Orthodoxe en Islam. C'est un petit traquenard qui diffère du subterfuge juridique. Cependant, la spécificité marocaine marque avec clarté l’impossibilité d’aliéner le Pouvoir positif et d’au-delà de l’existence somatique humaine à qui que ce soit outre la royauté réduite à la personne unique du Roi descendant de la famille de l’Envoyé de Dieu
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ÇáÊÚÏíá ÇáÃÎíÑ Êã ÈæÇÓØÉ åÔÇã ÇáÈÑÌÇæí ; 08 / 02 / 2009 ÇáÓÇÚÉ 40 : 10 PM. ÓÈÈ ÂÎÑ: Rectifications
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