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ÞÏíã 19 / 05 / 2009, 38 : 12 AM   ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : [1]
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A quoi sert une Faculté de Lettres?

A quoi sert une Faculté de Lettres ?

Allez-y professeur Rachid. Et si un professeur de Droit soulevait la question existentielle des Facultés de Littérature ?

Que diriez-vous si on vous posait la question ? Les gens s’insurgent contre toute explication interprétative ou, soyons un peu plus aride, la société poursuit la matière, la substance sans pour autant d’omettre d’invoquer quelquefois le véritable cliché ascendant des années triomphales des études littéraires approfondies, c’est en l’occurrence : « Culture générale ». Ni l’acception organique, ni l’acception fonctionnelle ne remplissent une telle justification, si amorphe d’ailleurs. Le jeunet, le jouvenceau du petit ménage, empli d’ambitions, il a quasiment endossé son certificat de fin des secondes. Sa filière ne lui permet que des choix circonscrits par des dédains de plus en plus rigoureux. En d’autres termes plus circoncis, sur l’autel de ses intérêts véridiques, il expédierait son cerveau aux couloirs des vieilleries.

Il incombe d’affiner de prime abord que la présente bougeotte ne se montre pas à profondeur hostile aux manufactures d’oisiveté. Néanmoins, le libre recours aux synopsies, voire la synopse, de l’itinéraire universitaire m’est assurément garanti. Pour des finalités d’assise absurde sans aucune conteste, une nouvelle agglomération, plus précisément, une architecture est apparue, le LMD (Licence, Master et en définitive le Doctorat). Ce titre de prépondérance académique, auquel je brossais un sobriquet inédit : la couronne mystificatrice ou, défi de séduction verbale, la clôture du vainqueur vaincu…Consolez-vous docteurs du monde, je plaisante.

Forgeons la réalité maintenant, la métaphysique demeure l’art des profanes. Aplanissons le problème. En pédagogie moderne, l’enseignant simultanément à son rôle traditionnel consistant à dispenser des enseignements intacts, il est voulu également médiateur et accompagnateur et étant donné tout simplement que l’orientation diminue l’ampleur des répercussions revenant à la pure personnalisation (individualisation…en dépit du traquenard d’hyperbolisme) du choix adéquat de la filière synoptique en cours secondaire, l’élève est-il à même de disposer de sa destinée scolaire ? Les sections littéraires subissent une exclusion outrée au même titre que les maths, la physique durant le « florilège » universitaire. Un ami qui enseigne l’économie et donne des consultations financières à un certain nombre de sociétés auxquelles l’avidité du bénéfice ne manque pas, commue la gravité du débat : « On est intéressé par le commerce et la technique….question de marché mon cher ami



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