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قديم 26 / 04 / 2010, 53 : 09 PM   رقم المشاركة : [1]
رشيد الميموني
أديب وقاص ومترجم أدبي ويعمل في هيئة التدريس -عضو الهيئة الإدارية / مشرف عام على المنتديات والأقسام / نائب رئيس رابطة نور الأدب


 الصورة الرمزية رشيد الميموني
 





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اصدار المنتدى: المغرب

ترجمة مقال حول اعتقال الطفل أحمد سليم صباح إلى الفرنسية

الطفل أحمد- لم تشفع دموعه وتشبثه بثوب أمه من اعتقاله وايداعه السجن!

بيت لحم- خاص معا- "كان يرتجف ودموعه تنهمر بغزارة، امسك بثوبي وعيونه مملوءة بالرعب، فيما ايدي الجنود تتناوله من كل جانب، لنزعه من حضني واقتياده إلى السيارات العسكرية وسط عشرات الجنود والكلاب البوليسية التي تحاصر المنزل"، بهذه الكلمات وصفت والدة الطفل أحمد سليم صباح ( 13 عاما) من بلدة تقوع شرق بيت لحم واقعة اعتقاله على ايدي قوات الاحتلال الاسرائيلي.
وأضافت الوالدة التي لم تتمالك اعصابها حزنا وقلقا على ابنها، "حضرت قوة كبيرة من جيش الاحتلال لمنزلنا عند الساعة الثانية من فجر الخميس الماضي، وطرق الجنود باب المنزل بعنف، وعندما فتحنا لهم الباب، سألوا عن ابنائنا، فبدأنا باحمد أصغرهم، ظانين ان الاعتقال لن يكون من نصيبه ونصيب شقيقه الأكبر منه محمد ( 17 عاما)، وهنا طلب منّا الضابط التوقف قائلا: احضروهما لنا".
وتتابع الوالدة الحديث في مكب وكالة "معا"، قائلة: "طلبوا من محمد ان يلبس ملابسه، فذهبت معه كي يجهز نفسه، ولكنني فوجئت عندما طلبوا من أحمد الصغير أن يرتدي ملابسه هو الآخر، حينها ارتجف مرتعبا وهرول نحوي وتشبث بثوبي والبكاء يغلبه، حاولت أن اقنع الضابط بأن يتركه وقلت له هل لك أبناء صغار، وهل تحب أن ترى ابنك في هذا الموقف؟، حينها رد باستهزاء: ولكن ابني لا يضرب الحجارة".
وقالت الوالدة: رجوتهم لكي يسمحوا لي باعطائه شربة ماء، وبعد رفض ونقاش تراجعوا فسمحوا لي باعطائه شربة ماء، ومن ثم نزعوه من حضني وخرجوا به مع شقيقه محمد إلى خارج المنزل، تضيف "شعرت انه ابن ثلاثين عاما عندما شاهدته يسير بين حوالي 30 جنديا وعدد من الكلاب البولسية مقيد اليدين ومعصوب العينين ويتجه الى السيارة العسكرية التي كانت بانتظاره لنقله الى السجن".
ويقول والد الطفل لـ "معا"، ما طمأننا قليلا ان شقيقه محمد الاكبر منه اعتقل معه، ولكن اليوم فوجئنا بقيام قوات الاحتلال بنقل أحمد إلى سجن عوفر بينما أبقت على شقيقه محمد في معتقل عصيون، وحتى الآن لا ندري ما يحدث له، ونحن في قلق شديد على حياته.
الوالدان سلّما صورة الطفل أحمد للزميل كريم عساكرة في مقر وكالة "معا"، وعيونهما محمرتان من الدمع الذي لم يفارقهما طيلة الايام الماضية، "لقد عشنا على أمل أن يرجع لنا أحمد في أي لحظة، لانه طفل صغير، ولكن بعد أن طالت المدة لم نجد سوى التوجه لـ "معا"، لعل صوتنا يصل للمؤسسات الحقوقية والقانونية لتحمل لواء الدفاع عن ابننا القاصر، الذي يعتقل دون ذنب اقترفه.
وبضحكة ملؤها المرارة، تساءلت والدة أحمد عن القانون الذي يجير لجيش مدجج بالسلاح ان يقتلع طفلا من حضن امه، ولا يغيب عن مخيلتها منظر الجنود وهم بتجادلون مع ضابطهم، بعضهم حاول اقناعه بان يعدل عن اعتقال الطفل ولكنه رفض
مصرا على موقفه، محطما كل معاني الانسانية التي يمكن ان يتمتع بها انسان بعيدا عن الصراع والكراهية.


Ahmed – l’enfant dont ,ni les larmes , ni l’ accrochage aux habits de sa mère ne l’ont épargné de la détention et de l’emprisonnement .
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Betlehem – spécial Maân- « Il tremblait et ses larmes coulaient en abondance , il a saisi mes habits et ses yeux étaient emplis de terreur tandis que les mains des soldats le saisissaient de toute part , pour le retirer de mes bras et le prendre vers les véhicules militaires au milieu des dizaines de soldats et des chiens policiers qui assiégeaient la maison . » Avec ces mots , la mère de l’enfant Ahmed Salim Sabbah , (13 ans) ,d’une localité située à l’est de Betlehem , a décrit l’évènement se sa
détention par les forces de l’occupation israélienne .
La mère , qui n’a pas pu maîtrisé ses nerfs en raison de sa tristesse et de son inquiétude sur le sort de son enfant ajouta : « Une grande force de l’armée de l’occupation est arrivée à notre foyer jeudi dernier , vers 2 heures du matin , les soldats ont violemment frappé à la porte , et quand nous avons ouvert , ils nous ont interrogé sur nos fils , alors nous avons commencé par Ahmed , pensant qu’il sera épargné ainsi que son frère plus âgé que lui ,Mohamed (17 ans) : là , l’officier de nous arrêter en ordonnant : amenez les nous ! »
La mère poursuit son témoignage dans le bureau de l’agence « Maân » : Ils ont demandé à Mohamed de s’habiller , alors je l’ai accompagné pour qu’il se prépare , mais je fus surprise en les voyant demander à Ahmed de s’habiller lui aussi , immédiatement , il a tremblé de terreur et s’est précipité vers moi en s’accrochant à mes habits et en pleurant .. J’ai essayé de persuader l’officier de le laisser et je lui ai demandé s’il n’avait pas d’enfants , et s’il aimerait voir son fils dans cette situation . » Il a répondu : « Mais mon fils ne lance pas de pierres .
La mère dit : « je leur ai prié de me permettre de lui donner à boire ; et après avoir refusé d’abord , puis discuté , il m’ont permis de lui donner une gorgée d’eau , après quoi , ils l’ont enlevé de mes bras et l’ont emmené dehors avec son frère Mohamed . » puis ajouta : « J’ai senti qu’il avait trente ans en le voyant marcher parmi une trentaine de soldats et quelques chiens policiers , les mains ligotées , les yeux bandés , et se diriger vers le véhicule militaire qui l’attendait pour l’emmener en prison. »
Le père de l’enfant confia à « Maân » : - Ce qui nous a rassuré un peu c’est que son frère aîné Mohamed fut détenu avec lui ; mais nous fûmes surpris aujourd’hui par les forces de l’occupation transférant Ahmed à la prison de Aoufer tandis qu’elle maintient son frère Mohamed au centre de détention de Assiuone . Et jusqu’à présent , nous ne savons point ce qui lui arrive ; nous sommes très inquiets pour sa vie . Les parents ont livré la photo d’Ahmed à notre collègue Karim Assakra au sein de l’agence « Maân »,avec des yeux rougis de larmes qui ne les abandonnèrent point durant les derniers jours . « Nous avons vécu dans l’espoir qu’Ahmed nous revienne à tout instant car c’est un gamin , mais lorsque la durée s’est prolongée , nous n’avons eu qu’à nous diriger vers « Maân » , pourvu que notre voix parvienne aux institutions de droits humains et juridiques , afin qu’elles prennent l’initiative de défendre notre fils mineur détenu sans avoir commis le moindre délit . »
Et avec un rire plein d’amertume , la mère d’Ahmed s’interrogea sur cette loi permettant à des militaires armés jusqu’aux dents , d’arracher un enfant des bras de sa mère, sans oublier la scène des soldats discutant avec leur officier ; il y en a qui ont tenté de le dissuader de détenir l’enfant , mais il a fait la sourde oreille et ne changea point de position , brisant ainsi tous les mœurs et les principes humains dont puisse réjouir un homme loin de toute rancune .

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