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1º Congrès de Poètes du Monde, Brésil 2008.
Par Luis Arias Manzo*


Nous sommes à quelques mois de notre première grande réunion dans la belle ville de Natal, Etat de Rio Grande do Notre, Brésil, pays de future, ainsi comme le grand Stefan Zweig l’a appelé, et même si de cela il y a déjà plus de soixante cinq ans, son avisée est encore exact, aujourd’hui plus que jamais. C’est pour quoi que rien de plus significatif et symbolique que notre Premier Congrès de Poètes du Monde se réalise dans ce pays, le pays de Luiz Carlos Prestes, comme j’aime l’appeler.

Le poète est un être spécial ; il a le don de faire de la parole quelque chose de beau qui va au delà du sens simple à condition que celle-ci soit nue, le poète l’habille d’une manière qui la rends forte, spectaculaire, belle. Dans les temps où nous vivons il est nécessaire que les hommes soient capables de s’entendre à travers le dialogue mais le bruit des canons empêche que nous nous entendions, alors il est impératif que la voix supplée les éclats des bombes, et le poète sait comment faire. Nous vivons actuellement au seuil d’une étape dégénérée et assistons à la naissance d’une nouvelle ère dans laquelle le poète a un rôle déterminant à jouer. Le poète ne peut rester en retraite, le poète doit marcher en première file, et s’il ne le fait pas, alors il n’est pas un vrai poète, en tout cas, il n’est pas un vrai poète du monde.

Comme quelque chose de bien concret dans ce combat pour la vie, je me suis fixé l’objectif d’unir tous les poètes du monde qui se sentent engagés avec les idéaux de liberté et j’ai créé Le Mouvement Poètes du Monde en établissant un ambitieux objectif : Faire de la parole une force réelle capable d’intervenir dans la destinée du monde et dans l’équilibre de la planète. Ensuite, lorsque notre voix résonnera dans les froids palais du Pouvoir et arrivera aussi dans les quartiers que le poète ne peut manquer de visiter, nous devons être capables de proposer une voie qui nous permette sortir de l’état de décadence qui vit dans notre société.

Dans cette tâche futuriste le sujet social est le poète, et ce poète guerrier doit se nourrir de la réalité sociale, s’insérer en elle et être capable d’abandonner l’Ego. En n’importe quel lieu où l’écrivain se développe, ce lieu est une tranchée de combat parce que partout il y a de la décadence. Les politiques ont échoué ; ils nous ont traîné dans cette situation apocalyptique dans laquelle nous nous trouvons. Aujourd’hui il est nécessaire d’engager un changement profond dans la structuration de l’organisation du monde, avec et dans d’autres mots, je crois que nous vivons dans les limites de l’acceptable et très proche d’une révolution planétaire, c’est là où l’écrivain postmoderne a un rôle déterminant à jouer.

C’est vrai que la guerre n’est pas quelque chose de nouveau qui nous surprend, la guerre existe depuis toujours, depuis la nuit des temps où l’homme prit conscience de son existence et qu’il se fait la guerre s’entre - tuant l’un, l’autre, le problème est qu’aujourd’hui l’ambition de l’homme est dotée des armes capables de faire disparaître la vie sur terre en quelques heures. Ce que nous voyons au Moyen Orient n’est qu’une étape d’un néfaste projet à l’ambition glacée d’un l’Empire qui cherche à s’approprier des ressources naturelles de cette région. Aujourd’hui c’est la guerre pour le pétrole, demain ce sera la guerre pour l’eau douce.

Alors, les poètes devront utiliser notre meilleure arme pour combattre l’horreur, l’ignorance ou l’inconscience des hommes, cette arme est le poème, cette manière courte pour exprimer quelque chose de grand, cette forme de dire en bref un sentiment énorme de l’intérieur même de l’âme. Le poème est le langage mystérieux qui surgit inexplicablement depuis la source qui nourrit la vie sentimentale de l’être, cette chose que nous appelons inspiration. C’est la forme de communication entre le moi terrestre et la voix mystérieuse qui murmure dans les « intérieurs ». Le poème peut être tellement puissant, que si nous l’utilisons bien, peut devenir une arme très puissante pour combattre les sentiments gris de ces fous qui nous gouvernent. C’est vers là-bas que s’achemine mon ambitieux projet : Créer une armée de poètes guerriers dont l’arme est la parole qui se répand dans le monde comme un torrent de résistance envers ce qui tue la vie et la joie.

Par ailleurs, je suis conscient du danger que peut signifier ce projet ; ça ne fait pas longtemps, ça fait quelque chose comme deux mille ans, c’était le temps de l’Empire romain, un jeune homme est entré à Jérusalem en parlant d’amour et de paix, son arme était la parole, nous tous, nous savons comment s’est achevé son aventure. Il ne me surprendrait pas que dans quelque temps on nous accuse de terrorisme intellectuel en nous pourchassant de partout dans le monde mais une fois encore quoiqu’il en soit ça vaut la peine de mener cette bataille pour la vie et la paix.

C’est pourquoi j’appelle les poètes du monde à s’engager activement dans la lutte pour résoudre les problèmes de leurs communautés, surtout là où les hommes perdent la raison et le sens essentiel de notre existence. La poésie doit commencer à jouer un rôle prépondérant dans ces temps de guerre, de génocides, de famine, de séquestres, d’injustices, de réchauffement globale de la planète et des nouvelles pestes qui corrodent les consciences de ceux qui gouvernent et décident sur la destiné du monde.

J’appelle à notre Corps Diplomatique Poétique à accomplir ses fonctions et agir là où ses bons offices sont nécessaires, et à penser comment devenir plus efficaces dans notre historique mission pour l’humanité. Ce seront des sujets pour notre Premier Congrès de Poètes du Monde, où viendront des poètes de toute la planète.

VIVE LA VIE !

Luis Arias Manzo* Fondateur - Secrétaire Général du Mouvement Poètes du Monde:




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