A quoi sert une Faculté de Lettres ?

Allez-y professeur Rachid. Et si un professeur de Droit soulevait la question existentielle des Facultés de Littérature ?

Que diriez-vous si on vous posait la question ? Les gens s’insurgent contre toute explication interprétative ou, soyons un peu plus aride, la société poursuit la matière, la substance sans pour autant d’omettre d’invoquer quelquefois le véritable cliché ascendant des années triomphales des études littéraires approfondies, c’est en l’occurrence : « Culture générale ». Ni l’acception organique, ni l’acception fonctionnelle ne remplissent une telle justification, si amorphe d’ailleurs. Le jeunet, le jouvenceau du petit ménage, empli d’ambitions, il a quasiment endossé son certificat de fin des secondes. Sa filière ne lui permet que des choix circonscrits par des dédains de plus en plus rigoureux. En d’autres termes plus circoncis, sur l’autel de ses intérêts véridiques, il expédierait son cerveau aux couloirs des vieilleries.

Il incombe d’affiner de prime abord que la présente bougeotte ne se montre pas à profondeur hostile aux manufactures d’oisiveté. Néanmoins, le libre recours aux synopsies, voire la synopse, de l’itinéraire universitaire m’est assurément garanti. Pour des finalités d’assise absurde sans aucune conteste, une nouvelle agglomération, plus précisément, une architecture est apparue, le LMD (Licence, Master et en définitive le Doctorat). Ce titre de prépondérance académique, auquel je brossais un sobriquet inédit : la couronne mystificatrice ou, défi de séduction verbale, la clôture du vainqueur vaincu…Consolez-vous docteurs du monde, je plaisante.

Forgeons la réalité maintenant, la métaphysique demeure l’art des profanes. Aplanissons le problème. En pédagogie moderne, l’enseignant simultanément à son rôle traditionnel consistant à dispenser des enseignements intacts, il est voulu également médiateur et accompagnateur et étant donné tout simplement que l’orientation diminue l’ampleur des répercussions revenant à la pure personnalisation (individualisation…en dépit du traquenard d’hyperbolisme) du choix adéquat de la filière synoptique en cours secondaire, l’élève est-il à même de disposer de sa destinée scolaire ? Les sections littéraires subissent une exclusion outrée au même titre que les maths, la physique durant le « florilège » universitaire. Un ami qui enseigne l’économie et donne des consultations financières à un certain nombre de sociétés auxquelles l’avidité du bénéfice ne manque pas, commue la gravité du débat : « On est intéressé par le commerce et la technique….question de marché mon cher ami

[ناجية عامر]

Bonsoir Docteur Hicham El Barjaoui

A QUOI SERT LA FACULTE DES LETTRES ?

D'abord, c'est une question très importante

Il faut défendre la littérature car elle associe à beaucoup
d'objectifs différents
Les universités littéraires servent pour enrichir l'expression écrite,orale,communication,civilisation et lhistoire de l' Humanité grace aux langues

Et quand on a un vocabulaire riche, on peut communiquer facilement et correctement

Le plus triste , c'est que maintenant la littérature est entrain de disparaitre et de mourir

La compréhension de la vie est limitée et stérile, elle est due à l'ignorance de littérature

on peut avoir des grands Diplomes mais des petites connaissance en langues

Je souhaite de mon coeur un nouveau relancement de littérature, car
sa disparition dimunue les rencontres culturelles

[رشيد الميموني]

Bonjour Professeur Hicham , je mexcuse pour ce retard dû à un problème de santé
En plus de ce que Madame Najia a rapporté dans son intervention intéressante , je dois dire que
L'on est ici devant une question très osée , voire même sensible dans la mesure où la littérature incarne l'homme lui
même .. Car , la littératue - à mon avis - est synonyme de l'homme dans toutes ses facultés
Apprendre la littérarture c'est s'approcher profondément de cette humanité qui , à travers le temps , laisse des traces sous forme de cultures , de traditions et de coutumes qui sont susceptibles d'enrichir l'esprit des individus
Il est possible , voire même vrai que le niveau littéraire des étudiants est décevant en raison de plusieurs facteurs sociao-économiques , cependant , discuter de l'utitité de la littérarure ou de son efficacité met en danger toute une structure sociale se nourrissant de cette même littérature.. car en fin de compte , le niveau de plus en plus bas des étudiants ne nous permet pas de les priver des cette source vitale
je me souviens du philosophe Musulman Ibn Rochd qui défendait la philosophie devant ceux qui voyait en elle un danger menaçant les principes de la société musulmane en disant :" Ce n'est pas parcequ'il ya des gens qui se sont étouffés en buvant de l'eau de la source , qu'on va en priver d'autres d'y boire
Le problème aujourd'hui , ce n'est pas la littérature , mais le vrai danger , c'est cette conquête culturelle étrangère qui vise à déraciner tout ce qui touche à la littérature , c'est à dire la culture et la personnalité des peuples
Le grand problème qu'affrontent aujourd'hui les enseignants c'est le manque de lecture chez les étudiants .. On ne lit plus pour le savoir ni pour la culture générale .. on lit seulement poue passer les épreuves .. Le plaisir de lire est inexistant d'autant plus que les moyen d'information viennent donner le KO à tout ce qui est susceptible d'enrichir les connaissances à travers la lecture le livre .. L'on est devant une paresse intellectuelle sans précédent
S'ajoute enfin à tout ce que je viens de dire la responsabilité des enseignants qui sont incapables de créer un lien entre eux et leurs étudiants , c'est à dire leur message n'est jamais arrivé à destinatin , et ce , à cause ou bien de leur incompétence ou bien en raison de ce quej'ai cité auparavant
Merci

Madame Najia Bonsoir :
dans votre intervention vous examinez un repère très important par rapport à la question fréquemment débattue portant sur la fonction utilitaire des études supérieures en sciences humaines, les facultés de littérature garantissent, en principe, à leurs étudiants des acquis approfondis et irréprochables qui fléchissent dans des domaines aussi divers que la communication, la culture et le savoir-faire intellectuel. C'est la raison existentielle académique, aride de ce genre de facultés, quant à l'objectif prioritairement professionnel de mon article. Les lauréats en littérature subissent énormément de difficultés pour qu'ils puissent accéder au marché du travail. L'employeur impose aux postulants titulaires d'une formation purement littéraire le recours à une formation para-technique telle l'informatique. A quoi sert par conséquent le diplôme originel de littérature?

Bonsoir Rachid :
Votre réponse brosse un portrait de plus en plus invocateur relativement à l'utilité tout court d'une instruction à la norme en littérature. c'est inéluctablement le principe disciplinaire de cette branche de connaissance. la question de l'avenir professionnel diligente actuellement les pensées de la majorité, voire, l'ensemble des étudiants. J'essaye de par cet éreintement, je l'avoue, de tracer clairement un trait distinctif entre l'intellect et le somatique sous l'égide de l'importance appliquée souvent soulevée par toute sorte d'employeurs, y compris, l'Etat.
Excellente soirée.