La mollesse qui faisait incessante évulsion dans les relations communiquant deux véritables voisins arabes tels que l’Iraq et l’Arabie Saoudite revient essentiellement à deux types majeurs de fondements : des fondements d’ordre religieux et des fondements d’ordre idéologique ou politique selon la spécificité de la bribe relationnelle, spiritualité ou politique, auscultée
D’un point de vue spirituel, l’école juridique dominante en Iraq focalise ses idées sur la raison humaine et notamment la prérogative d’interprétation conférée à chaque individu musulman intuitu personae remplissant les atouts primordiaux du droit subjectif à se positionner vis-à-vis des textes religieux. Abou Hanifa, créateur de ladite école et qui fut baptisée hanafite, prodiguait une gravité incontestée à la raison, aux analogies rationnelles afin de répondre et d’adapter l’Islam aux fluctuations permanentes de la communauté iraquienne soumise à la fameuse scissiparité sunnisme/ chiisme
En revanche, le rite hanbalite mis en vigueur en Arabie Saoudite par un clergé d’enturbannés tous ressortissants de Médine et son consensus de traditions historiques, consiste à négliger la raison au profit de l’héritage religieux légué par le prophète et ses principaux compagnons (Notamment Abou Baker et Omar). Conséquemment, le noyau intellectuel de l’école hanbalite s’oppose radicalement au rationalisme inauguré et instauré par Abou Hanifa et ses adeptes à Al Koufa (ville pittoresque et religieuse instituée par Omar en Iraq, présentement elle est sous la botte chiite)
Il se dégage clairement de cette explication condensée que le régulateur racial est dépourvu entièrement de toute fiabilité passible de l’évocation, c’est ainsi que se fait le concept véridique du conflit confessionnel. A ne pas omettre que les autorités Saoudiennes en guise d'alléger l'atmosphère internationale de la Guerre 91, elles avaient choisi la position belligérante édictée par la maison blanche.