إلى ذات المزاج الأرجواني..الأستاذة سلوى...رحلة عبر كلاسيكيات القرن الخامس عشر
La dame à l'orange tempérament
A la consécution des jours, je n'apprivoisais que la douleur
Aux dépens de la dispute mensongère, mon amour
nous nous sommes adonnés à une profonde passion
qui surpasse l'amour et tout le magistère de ses notions
si précaires soient-elles
Que puis-je affranchir? Pour un si immense tour
Malgré le miséreux dépit, de loin clignotait un bonheur
Souviens-toi, ma bohème,
de nos soirées d'extase
ou le vent, le soir d'antan, épelaient
humblement
leurs chansons mélodieuses
Crois-moi, tu ne cesses de scintiller
Tu me tricotes à cœur joie ma gaieté
Mon imagination invoquait tes appas insubmersibles
Brosse-moi mon portrait
La coupe a peine cassée, éparpillée, séduit
l'attention
même des sourds
même des profanes en pathétique
Qui puisse donc ausculter les brisements
d'un cœur enfui?
Ou sont les pleurs de mutisme? Rafistolais-je mon âme?
Ma vie illustrée en longs soupires, s'éteint
enchevêtrée aux lames
O, mon Dieu, votre patronage et votre consolation
me sont les idéaux à apaiser ma dépression
Faut-il réagir? ou bientôt débouter?
Je répliquais à cette oraison entreprise d'espoir
qui défie la bienséance de la fatalité
Ni les larmes, ni les jaillissants remords ne sont à même de guérir ma mélancolie
Je ne peux que soulever mon aphorisme à perpète
Notre banqueroute madame serait à Reims
l'antienne d'un gentilhomme analphabète
A suivre
Hicham Berjaoui