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L’ espoir se nourrit de l’ expérience positive et de la confiance en soi et les deux me manquaient.
Dans mon petit monde de femme en détresse, il n’ y avait pas une seule chandelle qui résistait au souffle de la déception et pas un seule compliment qui me témoignait sa resistance..
Toute les flatteries qu’ a gardée ma mémoire me semblèrent inutiles et mensongères.
J’ étais une femme vaincue qui essayait d’ admettre son sort sans lutte et sans controverses .
Pourtant mes larmes me contrariaient et me trahissaient jusqu’ au bout, même en fermant mes yeux elles continuèrent a couler .
sur mes joues, sur mes lèvres elles tracèrent leurs routes et quelques unes d’ entre elles réussissaient a toucher mon oreiller et a me murmurer : » Tu es une femme vaincue ! »
Le sommeil remède illusoire et temporaire de toute tristesse vint a mon secours , je ne sais ni comment ni combien je me suis endormie, ni la nature de mes rêveries.
Quand je me suis réveillé, j ai senti le rythme de ma respiration lent et apaisant.
en levant ma tête je pouvais me reconnaitre dans le miroir face a mon lit.
Je me contemplais aussi lentement que je respirais et subitement j’ai decouvert la petite femme vaincue que le sommeil a pourtant embellit
et désormais j’ai souri

Nassira
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