Aux seuils de lumière
Eh! la beauté, qui ne peut être exprimée,
A ton éloge ma plume est gaieté
.
Impotent que je suis, et d’amour je me consume,
Mon sang sépia de mon poème l’ayant cru.
Qui suis-je, pour pouvoir orner de lumière mon langage ?
La révélation de ton nom a son arôme, à travers les âges
.
Ton éthique sublime, est un horizon somptueux, alors quand,
Le poème atteindra une élévation splendide et munificente
?
Les livres de Dieu dans le Coran rayonnaient,
Soleil de complétion, sur les hauteurs des sommets.
Ah ! Si du ciel de l’invocation je me suis inspiré,
Par passion de ton éloge, une lettre que personne n’a utilisée,
Et dans la cérémonie de l’histoire, tout glorieux que je suis
Du maitre des mondes, des Arabes et d’autrui
M’étant élevé à Kaab, et son habit je le mettrai,
Demain et parmi les serviteurs j’y serai
.
Les fleurs de lumière au Haram se sont épanouies,
Regarde le soleil de vérité, qui aveugle la nuit.
Cœur d’Emina illuminé et fleuri de gaité,
Contemple les anges en procession et à sa portée.
Descendus du ciel de la connaissance sur les élévations,
De la clémence sacrée, grâce divine et attention
.
Annonçant la venue de celui à qui le mystère,
Est jour et nourrice dans un monde du non- être qui erre
.
Ils tissent des files de l’aurore et font des langes,
Pour l’élu fils de la lumière maitre des nations et des anges
Les temps ébahis et la terre est en attente,
De celui qui va faire sortir le monde des ténèbres latentes
.
A l’horizon son nom paradisiaque est révélé,
De part la volonté divine et tout le monde est assoiffé.
Ils sont tous là, devant le prélude d’un miracle.
Sublime, naissant après désespoir, stérilité et débâcle
.
Femme, O toi ! Image de miséricorde divine,
Matrice du soleil naissant de ce monde sublime.
O toi ! Nuit des temps, trésor de l’antiquité,
Tu es l’être et la vue du destin, à toi de régner
.
Orgueil d’Ahmed et beauté de sa naissance,
Illumination, illuminée par l’unique référence
.
Ignore le feu des perses qui s’éteignait,
La fraicheur du bien être élimine les flambées
.
Ignore ce palais fier de sa majesté,
Qui s’est vu s’incliner devant la générosité.
Le lac n’est qu’une larme qui s’est éparpillée,
Sur les créatures pour sécher les perles du regret
.
Le Noun et la Plume des cieux et leur bonheur,
N’était que par Taha, un monde, une lettre, et un cœur.
Le Héchémite est la chandelle divine des nations,
Et l’ultime dignité de l’homme et de ses aspirations
.
Honorables élus, nuée tu adhères à la matinée,
Comme une pluie qui à la terre s’est collée
.
Grand père, et père comme un collier d’étoiles,
Au cou de la vie, illuminant les sinistres ténèbres et voiles
.
Fils puis un autre, miroir reflet et visages illuminés,
Comme une pleine lune dévoilée
.
Fils des deux sacrifices qu’aucune qualité ne l’atteint,
Mais meilleure beauté, de tout acte divin.
Je ne peux mentir en louant ses qualités,
Collier d’étoiles de l’horizon mes propos t’illuminaient.
Quand je jure que rien ne lui ressemble,
Je suis le plus sincère par mon engagement humble
Loué, celui qui par la plume a enseigné,
Et élu Ahmed pour le Coran, la sagesse pour les appliquer.
Dans ses paumes les cailloux muets ont invoqué,
Dieu, ton plaintif et humilité était là à l’exalter
.
; soif ! D’entre ses doigts, tu as fait couler l’eau et déborder,
Générosité tu es, un flot frais les a tous désaltérer
.
A accueilli ta procession l’ultime extrémité,
Devant toi, prophète et serviteurs se sont présentés
.
La terre, de sang immaculée s’est dérobée,
Demandant pardon, de ton habit de paix tu l’as habillée.
Haine et humiliation voulaient s’y installer,
Miséricorde et paix de Dieu intervenaient
.
As-tu appris le discours du glaive acéré,
Le jour de la sédition tumultueuse et attisée
?
S’élève à lui les indomptables de Dieu assoiffés,
D’honneur de retrouvailles, probes et espérées
.
Les chandelles de leurs âmes de sang enflammées,
Nettoient une terre couverte de ténèbres et inondée
.
L’épée d’Ahmed par la croyance les convoyait,
Ouvre au monde le chemin de la clémence généralisée
.
Eminence de Badr et à Ouhod splendeur divine,
Par la mort a été consommée les idoles et leur servilité
.
Toute paix survenue après une épopée,
Donne à la vie l’apparat des mois sacrés
.
Toute pure liberté est impliquée,
Sans lui, elle n’enlève son habit de sang tachée.
Ovationner son nom, espérant un départ en beauté
Les étoiles brillantes à pleine bouche me répétaient
.
Levant les mains de soumission et espérer,
Voir le meilleur des créatures et y rêver
…
Tu es le meilleur sur cette terre que tu peuplais,
Tu as donné au monde une histoire d’éthiques illuminées
.
La terre a eu ce que le ciel voulait et, espérait
Un sol pour les pas vertueux, de l’infaillible immunité
.
Mes proches et moi, à son seuil agenouillés,
A honorer tes pas et ceux du monde peuplé
.
Eh si tes mules avant le sol puisse ma joue toucher,
Et de mes lèvres effleurer mille et une ton talon de pureté
.
Traduit par Mongia Ben Salah
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